La voiture sans conducteur, c’est pour demain et ce n’est plus uniquement du domaine de la science fiction ! Les constructeurs travaillent presque tous sur la création de voitures qui roulent grâce à des capteurs et des ordinateurs, sans qu’on ait besoin de les conduire. Elles devraient devenir réalité d’ici une vingtaine d’années.
L’enjeu principal porte sur la sécurité routière. L’objectif est de réduire grâce aux équipements sophistiqués, les risques d’accidents. La voiture sans conducteur doit aussi faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite. Sur la route, ce véhicule futuriste devrait cohabiter avec les voitures traditionnelles, ayant une personne derrière le volant. Autre enjeu, économique celui-ci : ce projet est l’un des 34 plans d’action du gouvernement pour sauver l’industrie française. Mais avant que la voiture sans conducteur n’arrive sur nos routes, il y a aussi un obstacle réglementaire à franchir : pour conduire un véhicule, il faut avoir son permis et le conducteur doit avoir, à tout moment, la maîtrise de son véhicule. Notre consultant, Francis Demoz, journaliste spécialiste des questions de mobilité, l’explique à Florian Delisle.