Routes intelligentes, voitures autonomes, nouveaux modes de transports : la mobilité de cesse de changer et celles et ceux qui travaillent sur cette question doivent être en mesure d’accompagner ces évolutions. La simulation numérique, la virtualisation est l’un des moyens d’anticiper la mobilité de demain. Pour l’IFSTTAR, « La modélisation permet de prendre en compte la complexité de l’être humain ».
Je vous recommande, à ce sujet, la lecture du dossier baptisé, «La mobilité de demain passe-t-elle par l’homme modélisé?», sur le site l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR).
Pour Philippe Vezin, Directeur du Laboratoire de Biomécanique et Mécanique des Chocs – Département Transport, Santé, Sécurité, « La complexité du système à étudier, qui doit absolument prendre en compte l’individu et ses particularités, ne pourra être appréhendée dans son ensemble que par un recours massif à la simulation numérique et la virtualisation que permet la puissance informatique ».
Modéliser l’homme, au centre de ce système, est aujourd’hui un véritable challenge pour le monde scientifique. Les chercheurs du LBMC, Laboratoire de Biomécanique et Mécanique des Chocs, développent différentes approches de modélisation numérique de l’être humain avec pour objectif «de fournir à ceux qui en ont besoin (concepteurs de véhicules, chirurgiens, etc.) des outils d’évaluation et de prédiction du comportement biomécanique de l’humain » La variabilité inter et intra individu est prise en compte dans ces modélisations ».
Le mannequin numérique, représentation informatisée de l’homme est, par exemple, l’un des outils de simulation.
Photo : crédit IFSTTAR