Comment les collectivités locales peuvent-elles se transformer à l’occasion d’une crise? Le Commissariat général au développement durable (CGDD), publie « Villes et territoires résilients » et s’intéresse au concept de résilience.
C’est sans doute l’exemple le plus connu, celui de la ville de Detroit, berceau de l’automobile américaine, devenue le symbole de la crise de 2008, quartiers entiers laissés à l’abandon, état de faillite et puis… et puis dynamique de résilience, la ville essaie de renaitre de ses cendres, incite à l’arrivée de nouveaux entrepreneurs qui pourraient devenir les nouveaux bâtisseurs de la ville.
Le périmètre du projet « Villes et territoires résilients » proposé par le Commissariat général au développement durable est celui des villes et des territoires pouvant connaître des « chocs » plus ou moins brutaux : fermetures d’entreprises, difficultés économiques et sociales, risques d’origine naturelle ou accidents industriels, explique le CGDD.La résilience se manifeste comme la capacité d’adaptation d’un système pour affronter au mieux des perturbations.
« la résilience apporte un nouveau souffle à la ville durable, en particulier sur la façon de rendre la population actrice du devenir d’un territoire où elle vit, travaille, se cultive. La gouvernance est alors considérée sous un jour nouveau pour inclure les savoirs locaux dans la définition de la stratégie d’action. Pour le CGDD, Cette ambition prend toute sa valeur lorsque les villes et territoires considérés sont en difficulté. Lire ici la publication.
Le CGDD donne la définition suivante de la ville résiliente : une ville en mouvement, capable
– d’anticiper des perturbations, brutales ou lentes, grâce à la veille et à la prospective,
– d’en atténuer les effets,
– de se relever et rebondir grâce à l’apprentissage, l’adaptation et l’innovation,
– d’évoluer vers un nouvel état en équilibre dynamique préservant ses fonctionnalités.
photos DR – artistes de la ville de Détroit (USA) illustrant « renaissance » de leur ville.