La transition énergétique et numérique modifie profondément la position de l’utilisateur consommateur. Ce dernier acquiert « un nouveau rôle central, plus responsable qui lui permet de devenir maitre de ses choix et d’exprimer de nouveaux besoins ». C’est ce qu’explique la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication) dans son rapport stratégique intitulé « Les industries électrotechnologiques au service de la société » et présenté aux Assises de la FIEEC du 25 novembre à l’Assemblée Nationale.
Pour Nils AZIOSMANOFF, Président du Cube,(Centre de création numérique) et interrogé dans le cadre de ce document, le citoyen consommateur acquière un nouveau rôle : « Les porosités entre la sphère virtuelle et le monde physique changent le rapport au monde. Les nouveaux usages bouleversent les modes d’intermédiation dans tous les domaines : travail, loisirs, politique ou consommation. Le citoyen consommateur est plus exigeant, plus enclin à adhérer à des démarches écologiquement et socialement responsable. Il est conscient de son « soft power » et veut l’exprimer. »
« Deux grands phénomènes oeuvrent aux mutations de la société : « la puissance des machines » et « l’énergie créative de la multitude » ajoute le directeur du Cube, « Le premier accélère le foisonnement d’innovations qui nous augmentent de capacités nouvelles : intelligence artificielle, objets connectés, big data, réalité augmentée, robotique, etc. Cette montée en puissance n’a bien entendu de sens que si elle permet à l’humain de se projeter dans un futur meilleur. Le second, c’est l’extraordinaire dynamique participative fondée sur l’échange et le partage. Le futur, c’est la société de la connaissance, et les gagnants de demain seront les créatifs. Le succès de la transition reposera à mon avis sur la volonté de mettre l’humain, la créativité et l’éducation au cœur du projet collectif. »
Retrouver l’intégralité de l’ITV et du rapport FIEEC ici –