Ce plan d’investissements, demandé le 6 mai par François Hollande pour lancer l’an II du quinquennat, sera ainsi doté de 12 milliards d’euros pour les dix années qui viennent, a annoncé le Premier Ministre.
Parmi ces 12 milliards, « la moitié » sera « consacrée » directement ou indirectement « à la transition écologique ». Jean-Marc Ayrault a ainsi annoncé la généralisation d’ici à 2020 du compteur électrique intelligent Linky qui permet notamment des économies d’énergie et des relevés à distance. Un appel d’offres sera lancé cet été pour installer 3 millions de ces compteurs d’ici à 2016, avant le remplacement de la totalité des 35 millions de compteurs actuels d’ici à 2020. Le coût de cette généralisation, soit environ 5 milliards d’euros, devrait être pris en charge par EDF.
Autre partie importante de ce plan d’investissements d’avenir, les transports. Le gouvernement a voulu rompre, selon Matignon, avec la « logique de grands projets pharaoniques sans le début d’un financement ». L’objectif est ainsi de concentrer les investissements sur le réseau déjà existant et sur les transports du quotidien. « Les trains Intercités, qui maillent le territoire et qui facilitent la mobilité, seront intégralement renouvelés entre 2015 et 2025 », a promis M. Ayrault.
Pour les lignes à grande vitesse, le gouvernement maintient le lancement des travaux avant 2030 de la seule ligne Bordeaux-Toulouse. Les autres LGV (Bordeaux-Hendaye, Paris-Orléans-Clermont-Lyon, Poitiers-Limoges, seconde phase de la LGV Rhin-Rhône…) sont renvoyées à l’après-2030.
La priorité sera aussi donnée à un certain nombre de grands « nœuds ferroviaires », destinés à désengorger de nombreuses gares, comme les gares de Lyon et Saint-Lazare à Paris, la Part-Dieu à Lyon ou Saint-Charles à Marseille.
( Source AFP)