« Lyon est un beau terrain de jeu car il existe une offre de transport de qualité et multimodale« , estime Alain Pittavino, directeur industriel chez Veolia Transdev, un partenaire de premier plan, qui espère exporter le modèle.
Autre volet, celui de « l’intelligence énergétique« : quelque 175.000 compteurs communicants Linky ont été installés dans la région, qui permettent de suivre la consommation d’un foyer en temps réel ou de téléopérer à distance sur l’installation. ERDF, la filiale d’EDF chargée de distribuer le courant, cherche aussi à mieux gérer les flux d’énergie, par exemple en intégrant la production des 2.600 installations photovoltaïques de l’agglomération.
« Le Grand Lyon est leader français voire européen de ces réseaux intelligents« , souligne Didier Nadal, directeur d’ERDF pour la métropole.
En outre, le récent quartier Confluence, au sud de la Presqu’île lyonnaise, est un terrain privilégié d’expérimentation de la « ville intelligente« , avec la construction de bâtiments à énergie positive et la mise en place d’une flotte de véhicules électrique notamment, en coopération avec l’agence japonaise de soutien à l’innovation Nedo.
De nombreuses PME et PMI participent au projet de ville qui s’étale sur plusieurs années, comme Cosmo Company, une start up réalisant des modèles numériques, créée en 2010 dans les biotechnologies et qui travaille aujourd’hui à « modéliser la ville de demain« , se félicite son PDG, Hugues de Bantel, qui a embauché 25 salariés.
(AFP).