Grâce à l’utilisation des réseaux mobiles (en wifi et via les réseaux de communications cellulaires), les voitures pourront par exemple recevoir des informations sur l’état de la route, les conditions de trafic, les chantiers en cours ou la vitesse autorisée.
Un conducteur pourra par exemple signaler sur son tableau de bord un accident ou un débris sur la chaussée, information qui sera relayée auprès des autorités et des autres usagers. Ces informations seront consultables par le conducteur sur une tablette intégrée au tableau de bord. Dans le sens inverse, les véhicules se transformeront en source d’information afin de transmettre des données au gestionnaire du réseau sur les obstacles rencontrés, leur position ou encore leur vitesse. Les voitures communiqueront également entre elles.
Ce projet associe de nombreux partenaires – les constructeurs automobiles Renault et PSA, l’Etat, les collectivités territoriales et les centres de recherche. L’objectif du gouvernement est de faire de la voiture connectée une filière d’excellence française.
Trois autres projets pour les transports intelligents sont également lancés :
– La construction d’un grand calculateur d’itinéraire multimodal : une application unique pour optimiser un trajet sur une courte ou longue distance et prenant en compte des données en temps réél avec un objectif de mise en service en 2015.
– Le lancement d’un débat national sur l’ouverture des données publiques (open data) dans le domaine des transports avec une publication des premières conclusions en octobre 2014.
– La mise en place de la « fabrique de la mobilité 2.0 », qui regroupera tous les acteurs (industriels, acteurs publics et privés, organismes de recherche) pour fixer les priorités dans ce chantier du développement des transports de demain et définir les évolutions réglementaires nécessaires.