C’était l’une des 25 mesures du Plan d’action « mobilités actives » présenté en mars 2014 par le gouvernement. L’expérimentation de l’indemnité kilométrique vélo s’est déroulée du 1er juin au 1er novembre 2014. Elle a porté sur plus de 8 000 salariés répartis dans 18 entreprises volontaires. L’usager a reçu une indemnité kilométrique vélo de 25 centimes net par kilomètre parcouru pour son trajet domicile-travail. l’ADEME publie les premiers résultats.
Le premier enseignement significatif est que cette expérimentation a permis de doubler le nombre de pratiquants du vélo dans les entreprises participantes. Le nombre total d’employés utilisant plus ou moins régulièrement le vélo pour se rendre au travail est passé de 200 à 419.
Compte tenu de la fréquence moyenne d’utilisation du vélo par les nouveaux cyclistes ceci se traduit par une augmentation de 50 % de la part modale du vélo pour les déplacements domicile-travail.
D’autres enseignements ressortent de cette évaluation financée par l’ADEME et copilotée par la coordination interministérielle pour le développement de l’usage du vélo (CIDUV) :
– Les distances quotidiennes parcourues sont au dessus de la moyenne nationale. Ce résultat est très positif en termes de santé de la population, puisque le risque de maladie est d’autant plus réduit que les distances parcourues sont grandes.
– L’aspect financier constitue un vrai effet levier pour capter des nouveaux usagers, y compris parmi ceux n’étant pas convaincus des avantages du vélo, et pour élargir le domaine de pertinence du vélo.
– Enfin, Il y a une forte perméabilité entre les utilisateurs des TC et ceux du vélo. Si le rapport modal depuis les transports public est important, la part est nettement plus faible depuis la voiture ces nouveaux cyclistes étaient des utilisateur à 54% des transports en commun, et à seulement 19% de la voiture particulière.
Pour lire l’intégralité de l’étude de l’ADEME c’est ici