Comment favoriser le développement du téléphérique en milieu urbain? Tel est l’objectif du nouveau projet de R&D baptisé I2TC (Interconnexions transports en commun & technologies câbles). Il rassemble dans un même consortium le groupe Eiffage Métal, le spécialiste du transport par câbles POMA et la RATP. D’une durée de 3 ans, I2TC souhaite notamment réussir l’intégration urbaine de l’infrastructure, et lever les freins psychologiques et techniques liés à l’usage en ville d’un transport associé en priorité aux sports d’hiver par la plupart des usagers.
S’il est une réalité depuis près de 10 dans de nombreux pays, notamment en Amérique du sud, (réécouter : téléphérique urbain et si on survolait la ville ?), le transport par câble en milieu urbain reste encore en France au stade d’annonces ou de projets, (relire : bientôt un téléphérique urbain à Paris?).
Pour l’instant, seul, le projet de téléphérique urbain de Brest va entrer dans sa phase opérationnelle. La déclaration de projet par Brest Métropole aura lieu le 9 juillet prochain et les travaux commenceront dans la foulée, pour une mise en service au 2nd semestre 2016. (téléphérique urbain de Brest: début des travaux cet été).
L’enjeu du projet de recherche, qui vient d’être annoncé, est justement de faire bouger les lignes dans ce domaine. I2TC va se dérouler sur trois ans et portera sur des projets en France et à l’international. Il consiste selon ses acteurs à «décongestionner la ville en s’affranchissant des divers obstacles et en exploitant au mieux la troisième dimension aérienne en site propre ».
Le consortium souhaite s’appuyer sur la complémentarité et l’expertise technique de chacun de ses membres pour s’adapter aux fortes contraintes urbaines, augmenter la vitesse maximale des transports par câbles au profit de la fluidité et de la capacité, réussir l’intégration urbaine de l’infrastructure, lever les freins psychologiques et techniques liés à l’usage en ville d’un transport associé en priorité aux sports d’hiver par la plupart des usagers. ( voir ici le communiqué de presse).
Labellisé par les pôles de compétitivité Advancity et LUTB, le projet d’un montant global de 4,3 millions d’euros, et d’une durée de trois ans, bénéfice d’une aide de 1,6 millions d’euros versée par le Fonds unique interministériel, la Ville de Paris, les régions Île-de-France et Rhône-Alpes.
illustration Poma. DR.
