À la pointe des énergies renouvelables et orientées vers la maitrise des consommations, les territoires d’Outre-mer participent activement à la transition énergétique. ( Avec un cout de production cinq à dix fois plus élevé qu’en Métropole, le cout de revient de l’énergie est un élément majeur en Outre-mer).
L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie consacre dans son numéro de janvier, un dossier sur « le grand potentiel des Outre-Mer dans la transition énergétique ».
« Aussi divers soient-ils, les territoires d’Outre-mer ont cependant une caractéristique commune : ce sont tous des îles, excepté la Guyane, à la frontière du Brésil et du Suriname. C’est un environnement très spécifique, car ces territoires ne sont pas interconnectés avec d’autres pays ou régions pour assurer leur approvisionnement énergétique » explique l’ADEME.
L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie , met en avant une dizaine d’expérimentations.
En Nouvelle-Calédonie, par exemple, des SMS permettent d’économiser l’énergie. Afin de mieux gérer les pics de consommation énergétique durant la saison chaude, la Nouvelle-Calédonie a mis en place un système d’alerte par SMS aux habitants inscrits, afin de les inciter à réduire leur consommation immédiate. En savoir plus ici
En Polynésie, le Centre hospitalier de la Polynésie française a entrepris différentes actions dans le but de rationaliser ses consommations énergétiques.
En Guyane, La communauté de communes de l’ouest guyanais a lancé un projet d’électrification de 5 hameaux isolés dans le Haut Maroni. L’objectif est de favoriser des modes de consommation électrique sobres, respectueux de l’environnement et des habitudes socioculturelles des populations.
Pour aller plus loin :
Lire le dossier de l’ADEME là et ici, un article de ce blog, consacré à la création d’un réseau urbain de climatisation à l’eau de mer à la Reunion.