« L’arrivée de véhicules autonomes sans chauffeur représente une opportunité unique de changer fondamentalement la mobilité urbaine » mais à une condition « que les autorités et les compagnies de transport public jouent un rôle actif et intègrent les véhicules autonomes dans le réseau de transports en commun ». C’est ce que dit un récent rapport de l’Union internationale rapport de l’Union internationale du transport public (UITP).
Selon l’UITP, un double scénario s’offre à nous. Dans le premier les voitures autonomes viendraient s’ajouter à la circulation actuelle et aggraver ainsi les embouteillages. Dans le second elles amélioreraient la qualité de vie en étant intégrées au réseau de transports en commun aux systèmes de vélos et de voitures partagés.
L’UITP, qui regroupe collectivités chargées des transports, opérateurs privés et publics, et industriels explique qu’un « futur avec des véhicules autonomes et connectés peut avoir différents résultats, selon la manière dont ils sont régulés et utilisés ». L’UITP appelle donc les autorités publiques à préparer l’arrivée des véhicules autonomes « préparer le cadre réglementaire de l’arrivée des véhicules autonomes, mais aussi permettre aux opérateurs de transports de « mener des expérimentations ».
Des expérimentations menées dans l’hexagone.
PARIS. Dès ce lundi 23 janvier des navettes autonomes circuleront entre les gares d’Austerlitz et de Lyon. L’expérimentation menée par La RATP, en partenariat avec le Stif et la Ville de Paris débute ce jour à 16h et jusqu’au 7 avril prochain. Les usagers pourront circuler gratuitement tous les jours de 14 heures à 20 heures et traverser ainsi le pont Charles-de-Gaulle ( une voie qui leur est exclusivement réservée). En savoir + ici : Paris : testez le minibus… sans chauffeur !
La Métropole Rouen qui a testé « Astucio » pendant un mois du 17 décembre 2016 au 15 janvier 2017, un minibus sans chauffeur 100 % électriques, sur les quais rive droite.
Lyon expérimente depuis le mois de septembre et pour un an un service de navettes autonomes, électriques et sans conducteur, dans le nouveau quartier de Confluence. Deux navettes « Arma » de la société française Navya, doivent desservir en rotations de 10 minutes les cinq arrêts de la ligne mise en service entre l’Hôtel de Région et la pointe de la Presqu’île de la ville, côté Saône.
A lire sur ce blog : Enjamber le Rhin en navette autonome? Cette expérience sera possible du 19 au 21 juin prochain entre Kehl et Strasbourg grâce au «challenge international Trans-Rhin des navettes autonomes », organisé à l’occasion du 12e congrès européen consacré aux mobilités intelligentes. Un challenge ouvert aux concepteurs et constructeurs de navettes autonomes de toutes nationalités.