Le nouveau numéro de la revue TEC Mobilité intelligente, du mois de juin 2020 consacre son dossier à la relation entre les ITS et l’humain.
À l’ère du digital et de l’automatisation dans les systèmes de mobilités, la place de l’humain évolue. Aux nouvelles demandes de mobilités et d’innovations émergent de nouvelles compétences, de nouveaux métiers, de nouveaux liens entre les acteurs eux-mêmes. Entreprises, autorités organisatrices de la mobilité, usagers, citoyens doivent repenser individuellement et collectivement leur manière de considérer la mobilité. Véritable opportunité d’innovation et de collaboration renouvelée en même temps que facteur possible d’exclusion et de craintes.
À trop miser sur la technologie, peut-on perdre le cap de l’usager ? Quelles sont les conditions de l’acceptabilité ? À quoi en effet servirait en effet une solution de mobilité, quelle que soit sa technicité et sa sophistication si elle n’était pas acceptée par les usagers ? Quel rôle pour les pouvoirs publics pour réguler et accompagner ces évolutions ? Comment accompagnement le changement pour développer par exemple le covoiturage, la logistique et préparer l’arrive du véhicule autonome ?
Enfin, quelles nouvelles compétences l’homo mobilis d’aujourd’hui et de demain doit-il posséder ? Quelles sont les nouvelles formations et les nouveaux métiers en émergence ?
Voici quelques-unes des questions posées dans ce dossier intitulé : quelle place pour l’humain ?
Un dossier qui se structure en 4 parties :
1 Contexte & enjeux
Quel lien entre l’homme et la technologie ? Quel équilibre à trouver ? Quelle place occupe vraiment la mobilité dans nos vies ? Comment faire pour que la technologie ne perde pas l’usager de vue ?
2. La condition de l’acceptabilité
Qu’il s’agisse de l’acceptabilité des usagers ou de celle des organisations, cette question de l’acceptabilité est essentielle : à quoi en effet servirait une solution de mobilité intelligente, si elle n’était pas acceptée par l’utilisateur ?
3 Quel accompagnement?
Que l’on parle de véhicules autonomes, d’ITS coopératifs, de covoiturages, ou de logistique, mieux connaitre les usagers pour les accompagner dans les nouveaux services de mobilité est une étape fondamentale.
4. Les nouvelles compétences
Aux nouvelles demandes de mobilités et d’innovations émergent de nouvelles compétences et de nouveaux métiers. Comment identifier les besoins de demain et les nouvelles filières ? Quelles sont les nouvelles formations ?
Numéro à découvrir ici sur le site de l’ATEC ITS FRANCE