La ville produit-elle trop de bruit ? Quels sont les sons des transports ? Y-a-t-il trop de sons urbains ? Selon la définition du Larousse « le bruit est un ensemble de sons perçus comme étant sans harmonie, par opposition à la musique ». Alors bruit ou son ?
A l’occasion de la semaine du son, écoutons :
L’émission «Mode de vie, mode d’emploi » de Mathieu Garrigou-Lagrange, sur France Culture, intitulée « Trop de son de l’espace public ?« Aujourd’hui, en ville, c’est une autre forme de bruit qui apparait que celle des crieurs de journaux et des manufactures. Il est inventé par des designers sonores, qui créent des logos musicaux, des bruits étudiés pour calmer ou au contraire énergiser, des musiques diffusées selon un ordre et une durée particulière afin de vendre un produit ou de rendre l’espace public davantage poétique. » Tout cela fait-il qu’il y a trop de bruit dans l’espace public ? La réponse est à écouter ici
L’émission » transportez-moi » présentée par Gérard Feldzer, sur France Info se pose la question du son des véhicules :« en France, les sons émis par les véhicules dits d’intérêt public, comme les camions de pompiers ou les ambulances sont normés. Les textes précisent en effet les fréquences, les notes de musique, et les décibels des sirènes qui envahissent notre environnement sonore. Ainsi les ambulances, par exemple, émettent 3 tons : Do-Mi-Do, la police un La et un Ré, le Samu un Fa suivi d’un La et les pompiers un Si et un La bien connus… Une mélodie qui varie en fonction des pays ». A entendre là
Écouter Paris propose d’explorer la ville par la Seule dimension du son. Un Paris réel, porté par l’imaginaire, bâti de murmures, de fracas, de rumeurs, de brouhahas, de voix lointaines des bruits du jour et de la nuit, le voyage commence ici
Le voyage se poursuit dans le paysage sonore des villes, là sur le site de bruitParif
Enfin, pour aller plus loin, le site « Rumeur » mis en place par Bruitparif permet d’avoir accès à l’ensemble des mesures de bruit réalisées en Ile-de-France. Il est possible de consulter les niveaux de bruits instantanés mesurés (jusqu’au niveau seconde), les pics de bruit d’origine aérienne, des indicateurs de bruit calculés chaque jour. Selon les capacités des matériels utilisés, l’information peut être accessible en temps réel (différé de 1 minute) ou avec un différé pouvant aller jusqu’à 1 journée. C’est re-là