Le collaboratif s’empare de plus en plus de l’ultra-proximité. Voici une nouvelle application destinée aux usagers des deux roues. Baptisée Mapool, elle met en relation conducteurs et utilisateurs.
Ré-écoutez la chronique du mobilimag sur le 107.7 de cette semaine «la moto se partage aussi »
Mapool fait partie de ces réseaux sociaux nouvelle génération, basés sur l’hyper-proximité. Lancé au mois de juin avec une communauté de 500 utilisateurs, «elle en compte aujourd’hui presque 6000, explique Olivier Zapka co-fondateur de Mapool. «Le but n’est pas de créer des bénéfices, mais une véritable communauté, et d’améliorer la mobilité urbaine tout en tissant du lien social avec des « voisins ».
Avec Mappol, (« Map » pour la géolocalisation et « pool » pour « carpooling » ou covoiturage), on ne partage pas sa voiture mais son deux roues, on fait du co-motorage.
Comment ça marche ?
Si vous êtes passager, vous télécharger sur votre smartphone l’application Mappol, vous visualisez en temps réel les conducteurs situés à proximité. Vous choisissez votre conducteur en fonction de ses notes et de ses commentaires, vous faites une demande de trajet en un clic et le conducteur arrive équipé d’un casque et de gants. A la fin du trajet, le passager paie via l’application, le montant qu’il juge juste, à la fois pour lui et pour le conducteur.
Si vous êtes conducteur et que vous souhaitez partager votre deux roues, vous devez être propriétaire d’un 2 roues (125 cc min.) en bon état, avoir une assurance, une carte grise et un permis de conduire à jour, proposé du matériel ( casque et gants) et passer un test en ligne.
Est-ce si différent d’UBER?
Cette application est avant tout communautaire. 18% des utilisateurs sont aussi des conducteurs. Il s’agit d’une plate-forme collaborative et pour Olivier Zapka «Mappol peut s’apparenter à Blablacar mais en aucun cas aux services proposés par Uber car l’usager peut choisir son conducteur et le montant de sa course ». A noter que l’application aide l’utilisateur en lui proposant une suggestion qui correspond à la moyenne des dons effectués pour le même type de trajet.
Par ailleurs, «le conducteur n’est pas là pour faire des bénéfices, juste pour amortir son deux roues ». Un conducteur ne peuvent pas gagner plus que ce que lui coute son véhicule sur une année, « Au delà de 3000 euros par an son compte est bloqué » conclue Olivier Zapka.
La start-up a pour projet de se développer dans d’autres villes de France, notamment à Lyon. Elle est par ailleurs partenaire de l’application Smartcity+ lancée le premier octobre dernier. Cette toute nouvelle application de proximité lancée sur le grand ouest parisien permet d’accéder à des micros-services. Voir le post Smartcity+ l’heure de l’hyper proximité .
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